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Stella Serfaty a voulu donner un visage à ces paroles libérées dans un spectacle d’une sobriété poignante. La poussière qui marche veut dire l’indicible, montrer l’invisible à travers des mots simples de gens ordinaires. Ce spectacle est plus que l’évocation d’une catastrophe humanitaire, il fait revivre la catastrophe de la tragédie grecque, quand l’homme s’interroge devant un mystère qui le dépasse et l’engloutit

La composition du texte, la mise en scène et le jeu des acteurs, pénétrants de justesse, forment un spectacle aussi intense qu’intelligent. Le travail de Stella Serfaty participe d’un théâtre éminemment politique, puisqu’elle fait de l’art le moyen d’une prise de conscience. Au-delà de l’absurdité illogique du monde de Tchernobyl, le théâtre semble demeurer comme seul lieu de veille et comme ultime possibilité du recueillement, au double sens de la collecte et de l’hommage.

Vendredi soir, les spectateurs ont connu d’intenses émotions et de réflexion qui débordent le contexte d’une représentation théâtrale ordinaire. La pièce percute en plein cœur l’émotivité de tout un chacun.

Avec cette mise en scène Stella Serfaty plonge d’emblée la salle dans une ambiance particulière : les acteurs sont presque en tête à tête avec le public. 

Un spectacle de Qualité. Une interprétation remarquable et touchante de tous les comédiens a rendu ces gens du peuple plus présent que jamais…Un beau moment de théâtre.

Un récit réalité à la fois triste et absurde. Dérangeant et surprenant.

Stella Serfaty a magistralement adapté et mis en scène cette œuvre poignante. La pièce dans un décor ingénieux. Le public des Prairiales, nombreux pour une création, a été tout au long de la pièce dans une qualité d’écoute rare, un silence pesant. 

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