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La presse

TELERAMA 
Françoise Sabatier-Morel

TELERAMA 
Françoise Sabatier-Morel

L'homme qui plantait des arbres de Stella Serfaty

La sève de la vie
Par sa simplicité et son humanisme, “L'Homme qui plantait des arbres” s'adresse à tous. C'est l'un des rares textes qui, par sa profondeur, devient intemporel. (…) L'histoire est celle d'un berger. Opiniâtre, il plante des arbres. Infatigable, il transforme un pays aride et désolant en un pays vert où l'espoir renaît.

Pas de gradins, pas de scène
Sur un plateau, très proches du public, deux interprètes : la comédienne Stella Serfaty (également metteuse en scène) porte le texte de sa voix claire et précise, pendant que la plasticienne et marionnettiste Ombline de Benque installe un univers visuel composé de bouts de bois recyclé (brindilles, planches) et de mottes d'argile. Dans ses gestes lents se lisent sérénité et persévérance.

“Constance dans la grandeur d'âme”
Ici, pas de gradins, pas de scène. Pas de décor grandiose, pas de grandiloquence. Juste le texte et la matière, l'écoute et le regard. Le public, après avoir construit sa propre assise en carton, forme une ronde autour de l'installation plastique, qui se crée à vue et au fur et à mesure de l'histoire. Alors que le paysage se modifie, la marionnette de bois qui figure le berger se complexifie, grandit. Au long du spectacle, la narratrice sollicite enfants et adultes (déplacement, distribution de glands, d'eau...), qui restent ainsi actifs, attentifs.
Par sa simplicité, le spectacle s'adresse à tous. Il fait résonner cette fable écolo et humaniste en regard de l'actualité (déforestation, raréfaction de l'eau...). Et croire qu'il peut exister en un seul homme autant « de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité » fait un bien fou.

On aime passionnément

Un berger plante des arbres jusqu'à transformer un pays aride et désolant, en un pays vert où l'espoir renaît… A la suite de la comédienne Stella Serfaty (également metteuse en scène), le public s'installe, puis circule autour d'une installation plastique que crée au fur et à mesure la marionnettiste et plasticienne Ombline de Benque. Dans une grande proximité avec le public, elles font naître dans le même temps une histoire et un univers visuel, composé de morceaux de bois et d'argile. C'est autant l'interprétation tout en retenue que la mise en scène tout en simplicité qui font résonner avec une telle force la fable écologique et humaniste de Jean Giono, auprès d'un public d'enfants, d'ados et d'adultes rassemblés. Un théâtre d'objet et de récit à voir dans le cadre de la BIAM (Biennale internationale des arts de la marionnette). 

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